Depuis bientôt cinq ans, le Cameroun et les pays du bassin du Lac Tchad font face à des défis sécuritaires inédits résultant d’un extrémisme violent qui a porté, par opportunisme, une coloration religieuse, islamique en l’occurrence. Dès la fin de la décennie 2000, le mouvement porteur de cet extrémisme violent, Boko Haram (terme arabo-haoussa qui signifie « l’école moderne est illicite »), Rapport final